Peyrehorade Sport Rugby Pays d'Orthe : site officiel du club de rugby de PEYREHORADE - clubeo

Période 1980-1990 : encore le yoyo entre deux divisions

Encore le yoyo entre la première et la deuxième division. En 1989, les juniors décrochent le titre de champion de France en compétition Balandrade. Quant aux cadets, ils alignent les titres de champions de Côte Basque.

Année 1980-1981 1981-1982 1982-1983 1983-1984 1984-1985
Division Groupe B Groupe B Groupe B 2ème division 2ème division
Phases finales Quart de finale 16ème de finale   32ème de finale 16ème de finale
Montée/descente     Descente en 2ème division    
Année 1985-1986 1986-1987 1987-1988 1988-1989 1989-1990
Division 2ème division 2ème division 1ère division 2ème division 1ère division
Phases finales 32ème de finale Demi-finale   Quart de finale  
Montée/descente   Montée en 1ère division Descente en 2ème division Montée en 1ère division Descente en 2ème division

Position de Peyrehorade dans la hiérarchie 
Pendant cette décennie, la formule du championnat évolue à la marge, avec une première division à 80 clubs et une deuxième division à 96 équipes. Au départ de la décennie, la première division est divisée en deux groupes indépendants (Groupe A et Groupe B) composés de 40 équipes chacun, et chaque groupe a sa propre compétition, ses phases éliminatoires et son champion de France.

Contexte. règles et règlements
Cette décennie a vu peu de changements. Mais, plus que jamais, l'affaire de cette décennie, dans la continuité de la précédente, c'est le jeu dur. La coupe s'est mise à déborder : des joueurs expulsés en nombre, des matchs arrêtés avant la fin, des arbitres agressés (plusieurs KO), et même un joueur (Dominique Leydier, de Marseille, en division Honneur) mort sur le terrain le 15 décembre 1987 à cause d'une agression. Albert Ferrasse, le président de la FFR, tape du poing sur la table, les suspensions d'un an et les radiations à vie s'accumulent, le mal perdure.

Bilan, saison par saison

Saison 1980-1981 
Peyrehorade évolue à nouveau dans le groupe B, qui est depuis la saison précédente totalement indépendant du Groupe A, chacun ayant ses matchs de poule et ses phases finales. Il fait une bonne saison, se qualifie pour les phases finales, il élimine Hagetmau puis Niort et pour le match de quart de finale, qui ouvre l'accès au groupe A, il est battu par Tyrosse, qui décrochera le titre de champion.

A noter aussi, le 30 août 1981, l'inauguration de la maison du rugby (les travaux avaient débuté en octobre de l'année précédente). 83 personnes, essentiellement des bénévoles, ont participé aux travaux. Les artisans locaux ont prêté leurs outils, donné leur temps et apporté leurs compétences. Pour mener à bien cette belle aventure, il a fallu improviser en permanence, et faire appel au système D. Bernard Lesgourgues ("Bamba") s'est occupé de coordonner toutes les tâches et de mobiliser (ou immobiliser, si on préfère !) les bonnes personnes au bon moment.

Saison 1981-1982
 A nouveau 7 équipes engagées en championnat. L'équipe Fanion fait une nouvelle fois un bon parcours en première division groupe B : elle termine 5ème de sa poule et elle est éliminée en 1/16ème de finale par  Vienne.
Les deux équipes Juniors se qualifient pour les championnats Reichel et Crabos. L'équipe Cadets 1 décroche un deuxième titre de champion de Côte Basque, en battant l'Aviron Bayonnais qui enlèvera plus tard le Gauderman.

Saison 1982-1983
L'équipe Fanion ne se remettra jamais de son mauvais départ (défaites à domicile) et descend en seconde division. Les Cadets lèvent leur troisième titre de champion de Côte Basque, à nouveau contre l'Aviron Bayonnais.
Cette saison, Peyrehorade remporte le challenge du fair play, et la prime qui va avec (pendant toute la saison, il n'a eu aucun exclu en équipe première, Nationale B et Juniors).

A noter aussi. En 1983, création du club des supporters, avec Christian Bordenave comme premier président.

Saison 1983-1984
Peyrehorade évolue en deuxième division. Il termine 3ème de sa poule, se qualifie pour les 32ème de finale où il est éliminé par Cognac.

L'équipe Réserve accède à la demi-finale, qu'elle doit jouer contre Dax, à Pomarez. Le temps est exécrable, les Vert-et-Blanc frétillent d'impatience et voilà que se présentent leurs homologues dacquois. A leur simple vue, les peyrehoradais refusent de jouer le match (et perdent par forfait). Jacques Lafargue, responsable technique du Club, en explique les raisons, dans son style inimitable : "Stupeur, sous l'entrée branlante du marécage chalossais, nos Verts se figent. Ils venaient en effet d'entrevoir ce que seraient les festivités vespérales dans l'aquarium de la Mecque de la course landaise. Ils découvrirent en effet, en lieu et place de leurs adversaires habituels, les plus lourds mammifères marins et les plus perfides baracudas et piranhas de la cité thermale (classe des Réserves A, groupe de l'Attentat, famille de l'Arnaque).(...). Jamais, pestait un des petits poissons verts, on ne nous opposera à de tels coquins huppés, vieux loups des rivières ayant traîné leurs ouïes dans tous les cloaques du Comité et les flaques saumâtres de France et de Navarre ! "Forfait, Forfait", n'entrons pas dans ce panier de crabes, exige la gente aquatique des Gaves"... D'une certaine façon, en ne participant à cette mascarade, Peyrehorade avait sauvé son honneur.

Les deux équipes juniors font un bon parcours. L'équipe Crabos, après avoir échoué en quart de finale contre Colomiers, gagne la Coupe des Provinces contre Rodez. Les juniors 2, engagés en Danet, s'inclinent en demi-finale de Côte Basque face à Narosse.

Quant aux cadets, ils échouent face à Tyrosse e 1/16ème de finale du championnat de France,

A noter aussi
A la fin de la saison, Gaston Dubois, Bernard Lesgourgues et Jean-Pierre Duvert, dirigeants emblématiques, passent la main. Jean-Paul Larran devient président du club.

Création du club des supporters.

Frédéric Duvert, en jouant avec l'équipe de France Junior, devient le dixième international issu de l'Ecole de Rugby.

 

Saison 1984-1985
Peyrehorade évolue en deuxième division et termine premier de sa poule. Il élimine Moissac en 32ème de finale mais échoue dès les 16ème de finale face à Salles.

A noter aussi 
Lors du match où Peyrehorade élimine Moissac, Rodolphe Cadaugade, père de l'entraîneur, décède d'une crise cardiaque à la fin du match.

 

Saison 1985-1986
Peyrehorade évolue toujours en deuxième division, il se qualifie pour les phases finales et il est éliminé dès les 32ème de finale par Soustons.

Bonne saison des juniors, qui arrivent en finale du challenge des Provinces (défaite contre Pézenas). En championnat, ils échouent en 1/8ème de finale contre Bizanos.

Les Cadets, pour la 4ème fois en 6ans, sont champions de Côte Basque. En championnat, ils échouent en quart de finale face à Lombez et arrivent en finale du challenge Coulon.

 

Saison 1986-1987
Après des débuts laborieux, l'équipe Fanion termine 6ème (sur 10) de sa poule mais elle brille ensuite dans les play-off (en terminant première) et se qualifie pour les phases finales du championnat de France de deuxième division. Après avoir assuré la montée en première division, l'équipe Fanion accède à la demi-finale, où elle perd face à Vichy.
De cette saison, on retiendra aussi le 104-3 contre Bardos et le 132-0 face à St Jean de Luz des Juniors. Ils battent le record établi par les Cadets en 1978 (et leur 120-0 face à Hagetmau). Les Juniors deviennent champion de Côte Basque. Les Cadets, c'est une habitude, décrochent également ce titre.

Saison 1987-1988
Nouvelle évolution du championnat de première division, toujours avec 80 clubs, et qui se dispute en deux phases. La première phase, dite phase de brassage, se dispute avec 16 poules de 5 équipes. A l'issue de cette phase, les deux premiers de chaque poule, soit 32 clubs, participent ensuite à une deuxième phase de qualification (appelée Groupe A) pour les phases finales. Les autres sont versés dans le groupe B. C'est le cas de Peyrehorade (qui n'a gagné qu'un match en phase de brassage, face à Angoulême) et la suite ne se passe pas beaucoup mieux : dernier de la poule, mais quand même avec trois victoires (sur Lannemezan, Thuir et Salles), Peyrehorade redescend en deuxième division.

Saison 1988-1989
Peyrehorade évolue en deuxième division, qui se dispute en deux temps : une phase de poules suivie d'une phase de play-off. Peyrehorade termine premier de sa poule, puis de sa poule de Play-off. Il se qualifie pour les 16ème de finale où il élimine Gaillac (après prolongations). Pour le 1/8ème de finale, match de la montée, il élimine Decazeville. Il échoue ensuite en quarts face à Saint-Girons. Il remonte en première division.

Cette saison, Peyrehorade bénéficie de l'apport de Thierry Ferrand (trois quart centre, mutation professionnelle), qui sera de tous les bons moments à venir.

Peyrehorade fait également un bon parcours en Challenge de l'Essor, atteignant les 1/8ème de finale (défaite contre Mugron).


Les Juniors Balandrade (avec Christophe Lamaison dans leurs rangs) ne perdent pas un match de la saison et deviennent champion de France. Ils gagnent aussi la coupe des Provinces. Ces jeunes sont entraînés par le trio Pierre Novion, Maurice Lesgourgues et Yvan Milhet (les deux premiers entraîneront ensuite les seniors et décrocheront en 1994 le titre de champion de France de deuxième division).

Saison 1989-1990
Peyrehorade retrouve la première division, qui comprend 80 clubs et dont la formule est restée stable, avec pour commencer une phase de brassage qui permet d'extraire les 32 clubs appelés à disputer le titre de champion de France. Les autres sont versés dans le groupe B (6 poules de 8 clubs). Une nouvelle fois, ça se passe mal (dernier de la poule de brassage, avant-dernier de sa poule dans le Groupe B), et malgré une bonne fin de championnat (4 victoires en tout), Peyrehorade redescend illico en deuxième division.

Au cours de cette saison, Christophe Lamaison entre dans l'équipe au poste d'arrière et fait déjà des étincelles (à la fin de la saison, il partira à Bayonne).

Cette saison, Peyrehorade aligne à nouveau deux équipes de juniors (Reichel B et Crabos). L'équipe 1 atteint la demi-finale, l'équipe 2 les 8ème de finale.


A noter aussi
Le stade municipal est rebaptisé et s'appellera désormais Stade Docteur Joseph Dabadie, du nom de son emblématique Président décédé en décembre 1978.

 

Source : Histoire et histoires du Peyrehorade-Sport de Gaston Dubois, coupures de journaux