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Période 1950-1960. Une place stable en deuxième division

Années 1950-1960 : une place stable en deuxième division, constitution d'équipes de juniors et de cadets

Saison 1950-1951 1951-1952 1952-1953 1953-1954 1954-1955
Division Excellence A (2ème division) Excellence A (2ème division) Excellence A (2ème division) Excellence A (2ème division) Fédérale (2ème division)
Phases finales   Quart de finale   Quart de finale 16ème de finale

 

Saison 1955-1956 1956-1957 1957-1958 1958-1959 1959-1960
Division Fédérale (2ème division) Fédérale (2ème division) Fédérale (2ème division) Fédérale (2ème division) Fédérale (2ème division)
Phases finales 16ème de finale 16ème de finale 16ème de finale    

 

Position de Peyrehorade dans la hiérarchie. La première division est appelée "Fédérale" puis, à partir de la saison 1954-1955, "Nationale". Elle compte 48 clubs au début de la décennie et 56 clubs à la fin (lors de la saison 1953-1954, elle a connu un pic à 80 clubs). Peyrehorade évolue en deuxième division, appelée Excellence au début de la décennie, puis Fédérale à partir de la saison 1954-1955.

Règles et règlements. Durant cette décennie, les scores sont souvent étriqués (les matchs sans essais et les 0-0 ne sont pas une exception!) et l'essai est à 3 points. Les coups de pied directs en touche sont autorisés et largement utilisés. La pénalité s'appelle alors le coup-franc et sa transformation s'appelle le but ("but sur coup-franc"). On ne parle pas de ballon mais de balle... L'état des terrains laisse souvent à désirer et la qualité des arbitrages est souvent commentée...

Par ailleurs, il y a un malaise face à la violence sur les terrains et les largesses de certains clubs par rapport à l'amateurisme, au point que le 6 avril 1952, la FFR annonce la suppression du championnat inter-clubs dans sa forme existante... Ces sujets (le jeu dur et l'amateurisme marron) étaient déjà d'actualité les décennies précédentes, ils vont le rester pendant plusieurs décennies supplémentaires...

Bilan, saison par saison

Saison 1950-1951
La première division, appelée Fédérale, compte 48 clubs (6 poules de 8). Peyrehorade évolue en deuxième division, appelée Excellence A (48 clubs, répartis en 8 poules de 6). Il ne se qualifie pas pour les phases finales mais reste dans cette division.

Saison 1951-1952
La division Fédérale, passe à 64 clubs. Peyrehorade évolue en deuxième division, appelée Excellence. Il se qualifie pour les play-offs (poules de 3) puis pour les phases finales. Il élimine Foix en 1/8éme de finale, Toulouse (TOEC) en quarts et est éliminé par Cahors en 1/4 de finale.

Création d'une équipe de juniors.

Saison 1952-1953
Toujours 64 clubs en première division (Fédérale). Peyrehorade évolue toujours en Excellence et se qualifie pour les play-offs (mais pas pour les phases finales).
A signaler, le 15 février 1953, la fin du match à Riberac où Peyrehorade l'a emporté 3-0. Selon le chroniqueur de Sud-Ouest, lors de sa sortie du terrain, l'arbitre a été frappé par le public local : il était un grand mutilé de guerre amputé d'un bras...

Saison 1953-1954
La première division (Fédérale), passe à 80 clubs. Peyrehorade évolue toujours en Excellence, se qualifie pour les phases finales, il élimine St Sever en 16ème de finale, puis Bourgoin en quarts de finale, et est éliminé par Lyon en 1/4 de finale. Il reste en deuxième division.

Saison 1954-1955
La première division, rebaptisée Nationale, repasse à 48 clubs. Peyrehorade évolue en deuxième division, rebaptisée Fédérale. Il termine 4ème (sur 8) de sa poule, se qualifie pour les 16ème de finale où il bat St Sever et est éliminé par Niort Métro en 1/8ème de finale.
Le compte-rendu du match Peyrehorade-Boucau du 6 février 1955 (victoire des Verts 3-0) vaut son pesant de cacahuètes. L'arbitre, après une bagarre générale, a quitté le terrain, remplacé une demi-heure plus tard par un autre qui permettra à la partie d'aller à son terme...

A noter aussi. En 1954, incendie des tribunes en bois pour avoir oublié d'éteindre le poêle à bois qui chauffait l'eau des douches. Les joueurs du Club les reconstruisent illico, avec une charpente métallique.

Saison 1955-1956
Toujours 48 clubs en première division. Peyrehorade évolue en Fédérale (deuxième division) et se classe 3ème (sur 8) de sa poule. Il se qualifie pour les 16ème de finale où il est éliminé par St Junien.

A noter aussi
● Gaston Dubois, troisième ligne de l'US Dax, est nommé professeur d'Education Physique au Cours Complémentaire de Peyrehorade (qui délivrait un enseignement jusqu'à la 3ème). Quelques années plus tard, il deviendra, et pour longtemps, un animateur inlassable du club.
Le mercredi (jour de marché), il rassemble les jeunes pour les faire jouer au rugby. Parmi ceux-ci, Michel Taffary, qui jouera plus tard en équipe de France. C'était là les prémices de la future Ecole de Rugby que co-fondera Gaston en 1967.

● En 1955, retour de Jean Darrieussecq (alias Zazou), après une brillante carrière à Mont-de-Marsan où il était devenu international A. D'abord joueur puis entraîneur (après le départ de Bernard Lesgourgues à Poitiers), cette personnalité emblématique du club tiendra le Peyrehorade Sports à bout de bras pendant une décennie, avant que ne reviennent les beaux jours. On pourrait presque dire "hors de l'eau", ce qui ne manque pas d'air quand on sait que Zazou a tenu pendant 25 ans la direction technique de la section de natation, formant des générations et des générations de nageurs.

De cette époque, on retiendra aussi cette réflexion de Bernard Lesgourgues ("Bamba") faite à Bignalet (dit "Bibi"), le talentueux demi-d'ouverture de Habas que Peyrehorade et Dax se disputaient. Bibi est marié à une peyrehoradaise bon teint, il penche sans doute pour Peyrehorade mais vu qu'il est aussi convoité ailleurs, il s'apprête à demander "un petit quelque chose" à Bamba. La réponse est restée célèbre (paraît-il qu'elle a servi pour d'autres) : "Ici, tu n'auras jamais d'argent, on te donne une fiancée qui vaut de l'or, ce sera le plus grand cadeau de ta vie"...  

Saison 1956-1957
Toujours 48 clubs en première division. Peyrehorade évolue en Fédérale (deuxième division) et se classe 1er de sa poule. Il se qualifie pour les 16ème de finale, fait match nul contre Bellegarde mais est éliminé.

Pour l'anecdote, on retiendra le match Mauléon-Peyrehorade du 10 février 1957 (match nul 6-6), où les deux équipes ont encensé l'arbitrage de M. Foncrede de St- Girons, ce qui vaudra à celui-ci de quitter le terrain sur les épaules des deux capitaines.

Saison 1957-1958
Toujours 48 clubs en première division. Peyrehorade évolue en Fédérale (deuxième division) et se classe 5ème (sur 8) de sa poule, se qualifie et est éliminé par Aire-sur-l'Adour en 16ème de finale.

Saison 1958-1959
Toujours 48 clubs en première division. Peyrehorade évolue en Fédérale (deuxième division), termine 4ème (sur 8) de sa poule, se qualifie et est éliminé par le Stade Bordelais en 16ème de finale.

Saison 1959-1960
La première division passe à 56 clubs. Peyrehorade évolue en Fédérale (deuxième division), où il termine 7ème (sur 8) de sa poule.

A la fin de la décennie, création d'une équipe Cadets, engagée en 1960 dans le championnat (scolaire) Ufolep.



1959. Hôtel restaurant chez Mimi, haut lieu de la gastronomie à l'époque, où le PS organisait pas mal de réceptions d'avant et d'après-match. Le restaurant (aujourd'hui disparu) a même abrité le siège social du club...

 

Source : Histoire et histoires du Peyrehorade Sports" de Gaston Dubois